Petit, propre et glissant, discret Dans son vieux pain de surapuisLe long des allées monotones D'Isabeau la blonde à pommonnesLe dos voûté, le nez tendu Il déambule à pas menusSous les marronniers de l'automne À quoi sont gens ? À quoi rêvons ?Cœur léger, cœur vide ou cœur lourd Ainsi font, font, ainsi s'en vontLes vieux messieurs du luxe en vousUne banane, un petit pain Pour la soif de grains de raisinEt puis encore on se promène Bonjour, va-t-on ? Bonjour, vers le NordÀ quels amis on l'aurait-tu ? Si le bon Dieu l'avait vouluLe garde siffle, on ferme, on fermeÀ quoi sont gens ? À quoi rêvons ? Cœur léger, cœur vide ou cœur lourdAinsi font, font, ainsi s'en vont Les vieux messieurs du luxe en vousIl est resté dans le soir gris Seul dans un beau jardin d'oubliSeul avec pain, seul avec fleur La nuit a penché sur l'auroreMais le roucoucou des ramiers Jamais plus ne l'a réveilléNi le merlait son chant sonore À quoi sont gens ? À quoi rêvons ?Cœur léger, cœur vide ou cœur lourd Ainsi font, font, ainsi s'en vontLes vieux messieurs du luxe en vousÀ quoi sont gens ? À quoi rêvons ? Cœur léger, cœur vide ou cœur lourdAinsi font, font, ainsi s'en vont Les vieux messieurs du luxe en vousIl est resté dans le soir gris Seul dans un beau jardin d'oubliSeul avec pain, seul avec fleur La nuit a penché sur l'auroreMais le roucoucou des ramiers Jamais plus ne l'a réveilléNi le merlait son chant sonore À quoi sont gens ? À quoi rêvons ?Cœur léger, cœur vide ou cœur lourd Ainsi font, font, ainsi s'en vontLes vieux messieurs du luxe en vous