On oublie, c'est fou comme on oublieTout à coup, les yeux sont mauves et les lèvres sont flouesLes noms irréparables, les anciennes logis, l'amour inséparableOn oublie, c'est fou comme on oublieDes marques dans le sableDes grands trous dans l'esprit, c'est fou comme on oublieUn nuage devant les images, un fil d'araignéeQui s'étend d'une année à l'autreOn oublie, on oublie tout au long de la vieOn oublie, on oublie qu'on oublieÇa s'en va, les souvenirs c'est comme çaJe ferai tout pour que tu ne m'oublies pasQuand je serai sûr que tu m'aimes, j'arrêterai de fumerQuand je serai sûr que tu m'aimes, j'arrêterai de picolerJe mangerai de la salade, je boufferai des poireauxQuand je serai sûr que tu m'aimesJe m'aimerai moi-mêmeEt je ne serai jamais grosJamaisQuand je serai sûr que tu m'aimesJ'irai courir dans les plainesPour me conserverQuand je serai sûr que tu m'aimesJ'irai m'entraînerQuand je serai sûr que tu m'aimesJ'aurai réussi ma vieOn oublie les accordsOn oublie les chansonsOn oublie tous oublientOn oublie sans effortOn oublie qu'on vieillitOn oublie qu'on oublieOn oublie la raison des caressesOn oublie, c'est fou comme on oublieLes folies de sa propre jeunesseOn oublie qu'on oublie, on oublie les accords, On oublie les chansons, on oublie tous oublie,On oublie sans effort, on oublie qu'on vieillit, On oublie qu'on oublie.Et un beau soir, on n'a plus de mémoire, Quand on n'a plus d'amour, on s'en fout,On oublie, c'est fou comme on oublie, Quand je serai sûr que tu m'aimes, j'oublierai d'oublier.